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chant. Je ne veux pas casser les ressorts de ta poupée en me jetant du haut en bas, car si je me tordais le pied, ce serait contrariant de ne Pas pouvoir me promener, C’est drôle, comme vos lits sont hauts… et tu as déjà fait le tien ? Je me souviens maintenant que tu t’es couchée là, en face de moi.

— Oui, je l’ai fait ; mais Jeannette m’aide, parce que je ne suis pas assez forte pour remuer les matelas. Tu ne nous a pas entendues ? Oh ! nous allions doucement pour ne pas t’éveiller ; Mais il fallait bien profiter du temps libre de Jeannette. Elle est partie maintenant pour couper de l’herbe.

— Et ma tante ? demanda Rosalie.

— Elle est allée jusqu’à Farges pour des achats.

— Et Philibert… et mon oncle ?

— Ils sont aux champs à travailler depuis longtemps, tu penses, puisqu’il est déjà neuf heures. Nous sommes toutes seules à la maison ; Mais ton déjeuner t’attend au coin du feu et je suffirai bien pour te servir et t’amuser, si je puis.

— Bien sûr ! répondit Rosalie, dont Reine attachait la robe en donnant ces explications. Je savais déjà que tu étais très gentille, mais il