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sous la treille, et elle se tenait le front avec la main.

« J’avais besoin de respirer au grand air, répondit-elle aux questions de son mari.

— Mais à quoi pensais-tu là toute seule ? Est-ce encore aux Tailland ? car tu es si triste ce soir qu’ils doivent t’avoir fait quelque chose dont tu ne veux pas convenir, de peur de me fâcher.

— Claude, crois-moi, ce n’est pas à eux que je pensais ; c’est à la fable que Reine a récitée. Je pense que je suis naturellement comme ce savetier, content de vivre de sa journée, tandis que toi, qui te figures ne pas être heureux, tu regretterais peut-être ce temps-ci plus tard, si tu devenais riche par hasard. Cela m’a saisie d’entendre Reine te prêcher si bien. Ah ! la vérité sort de la bouche des innocents. »