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des deux sarments, Madeleine Franchet se leva pour manier la pâte, tandis que Jeannette graissait les trois moules à gaufres dont les longs manches furent assujettis sur les chenets.

Ces préparatifs réjouirent les enfants ; mais ils imposaient un temps,de repos entre la partie solide du souper et la confection de ce dessert.

« Puisqu’il nous faut attendre les gaufres, dit Claude Franchet à sa fille, tu pourrais nous faire prendre patience en nous récitant ta fable. »

Reine n’en avait guère envie ; elle trouvait bien plus amusant de couper en petits morceaux le pain de Rosalie, de lui porter le verre aux lèvres, de continuer en un mot ce jeu de la poupée auquel sa cousine se prêtait si gaiement ; Mais Claude Franchet insista.

Reine se leva, se posa droite au bout de la table, se recueillit un moment, et après avoir dit le titre de sa fable :

Le Savetier et le Financier,

elle récita les vers de La Fontaine sans ânonner, sans vilain ton chantant, tout comme elle aurait raconté n’importe quelle histoire. C’était ainsi que l’institutrice lui avait appris qu’il fallait faire ; et puis cette fable avait semblé