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à louer ; elle fut mortifiée, lorsqu’après avoir pris amicalement congé de Madeleine Franchet, Mme Hoisel eut fait à son fils certain signe après lequel Jacques passa son bras sous celui de Philibert et précéda ainsi sa mère de quelques pas. Mme Hoisel les suivait sans faire attention à Eugène Tailland qui, balançant dans sa main la grosse clef de la maison à tante Ursule, se laissait distancer par les groupes d’allants et venants.

« Après tout, qu’est-ce que cela nous fait ? dit Mme Tailland à son mari qui était venu la rejoindre sur le pas de la porte. Pourvu que la maison se loue, peu importe que Mme Hoisel préfère les Franchet à nous autres… Je voudrais bien savoir comment ils se connaissent.

— Eh ! répondit Joseph Tailland, le docteur Hoisel a acheté, il y a trois ans, une petite propriété près de Farges. »

Pendant ces commentaires, Mme Hoisel visitait la maison du quai de Saône. Eugène l’introduisait dans chaque pièce dont il ouvrait les portes et les volets. Peu intéressés par cette inspection, Jacques et Philibert continuaient dans un coin de la cour l’échange d’informations et de projets entamés depuis leur rencontre, et ils avaient tant à se dire que ces