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Grand-père revint des Effraies comme l’Angelus de midi sonnait et tante Paule s’empressa de lui dire :

« Je gage que vous n’avez pas trouvé la fugitive. Avez-vous pensé à mettre la gendarmerie à ses trousses ? Il se trouve des cachettes propices aux malfaiteurs dans les trous de cave creusés aux mines abandonnées des Effraies. On a eu le tort de ne pas les boucher quand on a renoncé à l’exploitation. Ces nids à hiboux m’ont toujours fait peur. C’est par là qu’il faut chercher la bande de ces Espagnols.

— Déjeunons d’abord, » répondit gravement grand-père. « Après nous aurons assez de choses à faire. »

Le repas aurait été silencieux si tante Paule n’eût été travaillée par la curiosité ; elle ne se lassait pas d’exposer ses conjectures, celles de ses deux visiteuses et de questionner grand-père qui hochait la tête sans me laisser deviner s’il partageait ou repoussait ces fâcheuses impressions. Ce silence me pesait, je croyais à la sincérité d’Andrésita ; mais j’avais hâte qu’elle me fût attestée.