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choses la règle, la sévérité de grand-père est propre à donner un poids de plus à cette maxime courante.

Dans tout Montserrou et dans les familles habitant les villes voisines qui nous fréquentaient, il n’y avait qu’une opinion sur ce point. Chacun y disait :

« M. Semalens élève parfaitement sa petite-fille. »

D’aucuns ajoutaient même :

« Il est trop rigoureux à son égard ; il exige trop de cette enfant. »

C’était là aussi la pensée de tante Paule et son grief contre grand-père. Quand elle le voyait me reposer de quatre heures d’étude en me fatiguant à la gymnastique, elle lui criait :

« Mon père, est-ce que vous voulez faire un garçon de notre Anna ? Elle sera dégingandée si vous continuez à la plier à ces tours de saltimbanque. Et la voici qui lève un poids dans sa main ! Ah ! fi ! Elle gagnera ainsi des allures de danseuse de corde. Est-ce là ce que vous voulez ? »

Grand-père répondait, tout en me faisant continuer mes exercices :