Tandis que, par des jeux, des spectacles et des fêtes, l’on cherchait à ranimer en France le culte à demi-éteint des monarchies, l’œuvre de notre domination se poursuivait en Afrique avec un perpétuel mélange de bien et de mal, de fautes et de succès.
Donné pour successeur au maréchal Clauzel, le comte de Damrémont se trouvait depuis le mois de février à la tête de la colonie ; et le général Bugeaud avait été investi, dans la province d’Oran, d’une autorité presque indépendante de celle du gouverneur-général.
Les débuts du général Damrémont ne furent guère marqués que par une promenade militaire à Bélida et l’engagement de Boudouaou, brillant combat dans lequel 900 Français, commandés par M. de la Torré, mirent en fuite plus de 5000 Arabes.
Quant au général Bugeaud, sa mission était, ou