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CHAPITRE VII


Elargissement des prisonniers de Ham. — Attentat. — Débats sur l’Espagne. — Procès de Strasbourg. — Lutte sourde entre M. Molé et M. Guizot. — Projet d’ostracisme. — Loi de disjonction rejetée. Tableau des souffrances publiques. — Présentation de la loi d’apanage. — Pamphlet de M. de Cormenin, — Continuation de la lutte secrète engagée au sein du Conseil. — Origine, physionomie et influence du tiers-parti. — Dislocation du Cabinet du 6 septembre. — Efforts pour constituer un ministère de tiers-parti comment ils échouent. — M. Guizot vaincu ; Cabinet du 15 avril.


Un acte qui semblait préluder à la politique de l’amnistie avait signalé l’avènement du ministère Molé le château de Ham ne renfermait plus de prisonniers.

Déjà trois médecins célèbres, les docteurs Rostan, Ferrus et Andral, avaient été chargés par le gouvernement de visiter les prisonniers de Ham, dont on disait la santé compromise. Parmi les ex-ministres, deux seulement, MM. de Peyronnet et de Chantelauze, consentirent alors à recevoir la visite des médecins, qui, après un examen consciencieux, ne crurent pas devoir conclure, dans leur rapport, à la nécessité de l’élargissement des captifs. Plus tard, néanmoins, le 17 octobre (1836), MM. de Peyronnet et de Chantelauze dont les souffrances