L’année 1833 ne fut pas remplie tout entière par les événements que nous venons de raconter ; et, tandis que, frappées de vertige, les royautés semblaient s’abaisser sous la main de Dieu, leurs ennemis croissaient en nombre, en énergie et en audace.
Deux forces rivales étaient en présence : ici, une assemblée élective, là, un chef héréditaire. Le régime constitutionnel avait par conséquent installé l’anarchie dans les régions du pouvoir. La société avait deux têtes. Qu’en était-il résulté ? Que l’autorité, vacillant sous des efforts contraires, n’avait cessé de pencher, tantôt du côté du trône, tantôt du côté de la Chambre ; et, qu’au-dessous, la nation, partagée entre la crainte de l’oppression et celle du désordre, était devenue le prix d’un combat.