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MISS PIMBÊCHE.

garçon, et vécut en conséquence. Emmelina pleurait en silence. Elle n’avait point d’enfants pour se consoler… Elle s’éteignit lentement. —

Trois jours avant sa mort elle me fit demander.

— Tenez, dit-elle, en me remettant ce volume, gardez ces pages en souvenir de moi. Et, lorsqu’une de vos filles devra se marier, veuillez, par amitié pour elle, et pour le bien de mon âme, lui en lire quelques passages. Elle y verra, bien qu’en dise le monde, que les mariages auxquels président la Vanité et l’Intérêt sont rarement, je dirai même ne sont jamais heureux !

FIN
DES
« CAVALIERS DE MISS PIMBÊCHE. »