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MISS PIMBÊCHE.

Dickson,… car c’est moi qu’elle désigne ainsi, vous racontera, en peu de mots, la fin de l’histoire malheureusement trop véridique de Miss Pimbêche Caquet, comme vous l’avez si bien baptisée.

Le ton un peu ironique dont ces dernières paroles avaient été prononcées, ne manqua pas de m’intriguer et j’étais fort impatient de connaître la fin de ce roman de la vie réelle. En rentrant chez moi, je parcourus avidement la fin du « Journal » de Miss Pimbêche. Cette partie était plus décousue… On y voyait l’auteur en proie à une sorte d’agitation fébrile, cherchant des consolations dans le tourbillon du monde, flattant ceux qu’elle avait dénigrés et oubliant, ou du moins refoulant dans un coin stérile de son cœur, toutes ses premières affections. Après cette lecture, je commençai à mettre une partie des torts