plaisir de la transcrire dans mon « journal » :
« À sept ans, par chacun fêtée,
J’aimais les joujoux, les bonbons,
Et j’étais même un peu gâtée
Car mes parents étaient si bons !
Je les aimais d’un amour tendre,
De moi, pour leurs soins bienveillants,
C’est le moins qu’ils pouvaient attendre,
Voilà comme on aime à sept ans !
À dix ans, j’aimai la dentelle
Et je songeais à mes atours ;
Avec une robe nouvelle
J’aimais à sortir tous les jours.
On peut bien excuser cet âge
D’aimer falbalas et rubans,
Mainte vieille que l’on dit sage
Les aime encore à cinquante ans.
À quinze ans, deux bonnes amies
Firent ma joie et mon bonheur.
Oh ! comme nous étions unies…
Nos trois cœurs étaient un seul cœur !
Grands secrets, douces confidences
Rendaient nos entretiens charmans… ;