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MISS PIMBÊCHE

ques détails sur les mœurs Anglaises malheureusement trop suivies dans la société Française du Canada. Vous dire comment j’en suis devenu possesseur, c’est ce que je ne saurais me permettre. Qu’il vous suffise de savoir que j’ai intimement connu, la personne, la femme qui a rédigé ce « Journal » ; car c’est un vrai « Journal, » ajouta-t-il, en prenant, dans sa bibliothèque, un assez fort volume manuscrit que nous parcourûmes ensemble.

— C’était une personne fort aimable, me dit-il, avec un soupir, en fermant le livre. Mais elle n’a point jugé à propos de « mourir d’amour, » comme vous venez de le voir. Elle a cependant été bien maltraitée par un Anglais… ! Hélas ! il y a des gens sans cœur dans toutes les nations… !

Je m’aperçus qu’évidemment mon hôte avait joué un rôle dans l’his-