Page:Bladé - Contes populaires de la Gascogne, t. 3, 1886.djvu/324

Cette page a été validée par deux contributeurs.
308
RÉCITS

bas son surplis, son bonnet carré, sa soutane, et parut en bras de chemise. Tout le monde crevait de rire.

— « Le tisserand ! Le tisserand ! »

Le pauvre homme était tout bleu de colère.

— « Que le Diable vous emporte, Monsieur le curé ! Vous m’aviez dit : « Prêcher ! Rien de plus facile. « Vous en avez menti, gueusard. Prêcher ! J’aime encore mieux pousser ma navette, et garder mes porcs au Gajan.

— Tu as raison, tisserand. Chacun son métier, et l’ouvrage sera bien fait[1]. »

  1. Dicté par feu Cluzet, garde-forestier du Gajan, alors âgé de près de soixante ans.