baptême. C’est pourtant moi qui suis parrain. Loup, marche devant. Je ne tarderai guère à te rejoindre. »
Tandis que le Loup marchait devant, le Renard courut entamer le pot de miel. Cinq minutes plus tard, il avait rejoint le Loup.
— « Renard, voilà un baptême bientôt fait.
— C’est vrai, Loup.
— Dis-moi, Renard, quel nom as-tu donné à ton filleul ?
— Loup, je lui ai donné
Le nom d’Entamé[1]. »
Cinq cents pas plus loin, le Renard s’arrêta court.
— « Jésus, mon Dieu ! Oublieux que je suis ! Je ne songeais plus qu’on m’attend, pour un autre baptême. C’est pourtant moi qui suis le parrain. Loup, marche devant. Je ne tarderai guère à te rejoindre. »
Tandis que le Loup marchait devant, le Renard courut manger à moitié le pot de miel. Cinq minutes plus tard, il avait rejoint le Loup.
— « Renard, voilà un autre baptême bientôt fait.
- ↑ En gascon :
— « Loup, l’èi baillat
Lou nom d’Entaumat. »