Mais la Petite Oie n’ouvrit pas la porte. Du toit de son beau château, elle s’envola sur le pommier, et se rassasia de belles pommes mûres.
Tout en bas, le Loup faisait le câlin.
— « Descends, Petite Oie, descends.
— Tout à l’heure, Loup. Tout à l’heure. En attendant, attrape cette belle pomme mûre. »
Le Loup leva la tête. Alors, la Petite Oie lui chia dans les yeux, dont il souffrit mort et passion toute une semaine.
Un mois plus tard, la Petite Oie partit, en volant, pour la foire, suivie d’un poulet de ses amis.
À la foire, la Petite Oie acheta un âne. Elle marchanda deux grands chaudrons, un pour elle, l’autre pour son ami le Poulet. Mais l’argent lui manqua pour payer.
Le soir même de la foire, tous deux soupaient à l’auberge, attablés avec un grand fantôme, qui avait trouvé une masse d’or rouge.
— « Poulet, dit le fantôme, ne pourrais-tu pas m’indiquer un chaudronnier, à qui je pourrai vendre cette masse de cuivre ?
— Fantôme, je sais l’homme qu’il te faut. Mais il est tard. Allons nous coucher. Compte sur moi pour te réveiller de bon matin, et pour te mener chez le chaudronnier. »
Tous trois allèrent se coucher. Mais, sur le