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Les Niais

Au bout d’un moment, l’âne péta une fois de plus.

— « Je suis perdu s’il pète encore, dit Jean-l’Imbécile. À toute force, il faut l’en empêcher. »

Aussitôt, il courut chercher un pieu bien pointu, et l’enfonça, à coups de marteau, dans le cul de l’âne. Mais l’âne s’enfla tellement, et fit si grand effort, que le pieu sortit comme une balle, et traversa le pauvre Jean-l’Imbécile de part en part[1].

  1. Dicté par Françoise Lalanne, de Lectoure.