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CONTES MYSTIQUES


    venait en journée chez ma mère. Deux autres personnes, mortes comme la précédente, Jacques Bonnet, métayer à Lacassagne, et Pichou, carrier à Tané (commune de Lectoure), le savaient aussi tout entier, moins l’épisode des Mains. Un poète agenais, mort l’an dernier, M. J. B. Goux, m’a rapporté la même tradition, sauf la partie qui commence au serpent gardeur d’or, et finit à la rencontre du Nain. M. Goux tenait son récit d’une personne originaire d’Auvillars (Tarn-et-Garonne). Cette lacune était comblée par feue Bernarde Dubarry, de Bajonnette (Gers). Elle l’est encore, mais d’une façon moins complète, par Isidore Escarnot (Gers). En somme, j’ai restitué ce conte en juxtaposant ses fragments, dispersés dans la mémoire des divers narrateurs.