qui fait illuminer pour moi. Comme il est riche ! Comme il m’aime !
— Oui, demoiselle.
— Ho ! Bourtoumieu, fouette, fouette,
Fouette, fouette ma bourriquette.
Bourtoumieu, entends-tu ces cris dans le bois ?
— Oui, demoiselle. Ce sont les loups qui hurlent de faim. Gare à nous.
— Ho ! Bourtoumieu, fouette, fouette,
Fouette, fouette ma bourriquette.
Non, Bourtoumieu. C’est le beau seigneur qui fait chanter pour moi. Comme il est riche ! Comme il m’aime !
— Ho ! Bourtoumieu, fouette, fouette,
Fouette, fouette ma bourriquette.
Alors, les loups tombèrent sur la vieille et sa bourriquette. Bourtoumieu tira son épée ; mais le beau seigneur l’arrêta.
— « Bourtoumieu, laisse ces bêtes manger à leur faim. Tu n’auras pas à t’en plaindre. »
Les loups repus et partis, le beau seigneur dit :
— « Bourtoumieu, mets pied à terre, et regarde ce qu’il reste de la vieille et de sa bourriquette.
— Beau seigneur, de la vieille, il reste une