— Eh bien, pauvre, il faut nous battre.
— Lion, je suis trop vieux. Je ne suis plus que la moitié d’un homme. Non, je ne veux pas me battre.
— Eh bien, pauvre, je te laisse. »
Le Lion se remit en route. Un peu plus loin, il trouva un charbonnier qui fendait des bûches.
— « Bonjour, charbonnier.
— Bonjour, Lion.
— Charbonnier, es-tu un homme ?
— Lion, je le crois.
— Eh bien, charbonnier, il faut nous battre.
— Tout-à-l’heure, Lion. Viens d’abord m’aider à fendre ce gros tronc de chêne. Nous nous battrons après.
— Oui, charbonnier. »
Le charbonnier enfonça un coin dans le gros tronc de chêne, et il montra la fente au Lion.
— « Lion, mets ta patte là. »
Le Lion obéit. Alors, le charbonnier retira le coin, et le Lion se trouva pris par la patte. Que fit alors le charbonnier ? Il empoigna une barre, et rossa le Lion jusqu’à ce qu’il lui demandât pardon.
Le Lion se remit en route. Un peu plus loin, il trouva un chasseur.
« Bonjour, chasseur.
— Bonjour, Lion.
— Chasseur, es-tu un homme ?