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XLVI
PRÉFACE


premier se tait, un second, puis un troisième, etc., continuent volontiers, par des narrations de même ordre. Si, par exemple, tel conteur débute par un récit de « Vengeance » ou de « Châtiment », soyez à peu près certain que, sur ce thème, les rivaux ne manqueront pas. Pareille chose adviendra, s’il commence en parlant des « Belles persécutées », des « Niais » ou des « Gens habiles », du « Renard », du « Loup », du « Sabbat », etc., etc.

C’est dans ces habitudes instinctives que j’ai pris mes subdivisions. Je n’en excepte que les Traditions gréco-latines, rapprochées à raison des souvenirs qu’elles réveillent, et les groupes intitulés Divers, où j’ai fait entrer toutes les pièces que je ne pouvais mettre ailleurs.



Telles sont les divisions et subdivisions, pour la plupart naturelles, des nombreux éléments de ce recueil.

Quant à leur distribution dans ces trois volumes, je l’ai réglée tout à la fois sur le fond et sur la forme des pièces, en partant du sublime, pour descendre jusqu’au familier.

C’est pourquoi mon premier tome est réservé tout entier aux Contes, qui, par la grandiose simplicité des données, par l’héroïsme des caractères, comme par