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PRÉFACE


1882. Ce recueil contient aussi, de même que la Mélusine, la Revue celtique, la Revue des langues romanes, l’Armana prouvençau, etc., etc., quantité de traditions orales en prose, généralement recueillies avec l’exactitude et la sincérité que réclame la science contemporaine.

Tels sont, en somme, et sans compter mes propres essais, postérieurs à 1867, les principaux recueils de contes publiés en France, depuis cette date jusqu’à nos jours.

Ceci dit, je reprends l’exposé des longs tâtonnements par lesquels j’ai tâché de me préparer le moins mal possible à la présente entreprise.

Vers la fin de 1855, j’avais tout au plus en portefeuille, sept à huit Contes, déjà notés avec le ferme propos de réduire strictement mon rôle à celui de simple sténographe, et de traducteur fidèle. Il va sans dire que je retenais le droit de choisir le texte le meilleur et le plus complet, dans chaque groupe de narrations similaires, mais de provenances diverses.

Ce programme n’a de simple que l’apparence. Pour me réduire à cette tâche de simple greffier, j’ai dû tâtonner longtemps et souvent. J’ai dû recueillir bien des dépositions, plus tard anéanties par les dires, en