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XXIV
PRÉFACE


portance, six de ces légendes dans d’autres parties de la Gascogne.

Après Cordier, Cénac-Moncaut, dont on trouve neuf Contes en français, dans le Voyage archéologique et historique dans les anciens comtés d’Astarac et de Pardiac (in-12. Mirande, 1857). Ces pièces, augmentées de quelques autres, ont reparu dans deux ouvrages du même auteur, les Contes populaires de la Gascogne (in-12. Paris, 1861), et dans la Littérature populaire de la Gascogne (in-12. Paris, 1868). Cénac-Moncaut personnifie juste le contraire des qualités indispensables à tout bon investigateur de traditions populaires.

Je suis heureux d’avoir à dire plus de bien de deux Rapports de M.  Charles Dupouey, imprimés dans le Bulletin No 1, p. 19 et seq., et le Bulletin No 2, p. 451 et seq., de la Société académique des Hautes-Pyrénées (in-8o. Tarbes, 1861-62). On trouve là le résumé des réponses faites à la Société par des correspondants, interrogés au moyen d’un Questionnaire archéologique, où l’intérêt légendaire a trouvé place.

Un Béarnais, établi dans l’Amérique du Sud, Peyret, a publié en 1870, à la Concepcion de l’Urugay, un volume comprenant : La Casse deu Rey Artus ; Angélique ou lou counte de la Barguere ; Arcenam de Bournos ou lou counte de las Brouxes. Ce sont des légendes pyrénéennes, amplifiées