Page:Bladé - Contes populaires de la Gascogne, t. 1, 1886.djvu/350

Cette page a été validée par deux contributeurs.
286
AVENTURES PÉRILLEUSES


que je ne suis pas en état de choisir. Que celui de vous deux qui est mon mari m’en donne la preuve. »

Alors, l’aîné des jumeaux montra le mouchoir où étaient les sept langues de la Grand’Bête à sept têtes.

— « C’est vous qui êtes mon mari.

— Frère, dit le cadet, je vois que tu es un homme avisé. Demeure ici avec ta femme. Moi, je m’en retourne à la maison, et je donnerai de vos nouvelles à nos parents[1]. »

  1. Écrit sous la dictée de Catherine Sustrac, de Sainte-Eulalie, canton de La Roque-Timbaut (Lot-et-Garonne).