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XXI
PRÉFACE


nais[1], j’ai fait imprimer, en 1879, le résultat d’une enquête qui réellement avait porté, comme pour les Proverbes et Devinettes, sur toute l’étendue de mon domaine, je veux dire la Gascogne, moins le Béarn et le Pays Basque, mais avec l’Agenais en plus. J’ai recueilli depuis bon nombre de pièces nouvelles, qui paraîtront quelque jour en brochure, à moins que le public ne réclame une autre édition, que j’intitulerais cette fois : Poésies en langue française, recueillies dans la Gascogne.

Voilà pour les Proverbes et Devinettes, comme pour les Poésies populaires françaises et gasconnes.

Le recueil de Contes, que je donne aujourd’hui, m’a coûté beaucoup plus de peine. Avant de dire comment je l’ai formé, je dois parler des entreprises de mes devanciers français, en passant vite sur ceux qui sont étrangers à ma province, et en insistant davantage sur les travaux de mes compatriotes.

Il va de soi que je néglige ici les auteurs qui ont recueilli incidemment des traditions populaires, pour

  1. Voir notamment, dans la Revue de Gascogne de 1879, page 421, l’article de M. Léonce Couture et page 512 l’article de M. l’abbé Paul Tallez.