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LES BELLES PERSÉCUTÉES


On les maria le matin même, et ils vécurent longtemps heureux.

Le Dragon Doré n’oublia pas ce qu’il avait juré par son âme au grand cheval-volant. Jamais il ne le troqua contre une autre bête. Jamais il ne le vendit, ni pour or, ni pour argent. Jusqu’à sa mort, et pour tant qu’elle mangeât, le foin, le son, et l’avoine, ne manquèrent jamais à la brave bête[1].

  1. Dicté par feu Cazaux, de Lectoure, et confirmé par divers conteurs de l’ancien pays de Lomagne, notamment Pierre Lalanne, de Lectoure. Ce dernier place dans la lune, et non dans l’étoile du milieu des Trois Bourdons, le château de fer et d’acier où la Demoiselle est définitivement délivrée.