travailles. Je suis venu pour voir si tout va bien, et pour finir force choses que tu ne sauras jamais faire.
— Regardez, maître. »
Et l’Apprenti montrait l’or et l’argent forgés, les diamants et les pierres fines ajustés, les belles bagues, les beaux colliers, et les beaux pendants d’oreilles.
Le Forgeron du Pont-de-Pîle se mit à rire.
— « Apprenti, je n’ai plus rien à t’enseigner. Tu en sais plus que moi. Maintenant, tu es libre de t’établir à ton compte. Mais tu me feras service, si tu restes encore trois mois à ma boutique.
— Maître, vous serez obéi. Tant que vous voudrez, je resterai à votre boutique. »
Alors, le Forgeron du Pont-de-Pîle et l’Apprenti s’en allèrent trouver le marquis de Fimarcon.
— « Bonjour, marquis de Fimarcon.
— Bonjour, mes amis. Que me voulez-vous ?
— Marquis de Fimarcon, dit le Forgeron du Pont-de-Pîle, nous n’avons plus rien à faire ici. Mon Apprenti a travaillé mieux que je n’aurais fait moi-même. C’est lui qu’il faut payer.
— Tiens, Apprenti, voici mille louis d’or.
— Marquis de Fimarcon, je ne veux rien. Si ces mille louis d’or vous gênent, il faut en faire des aumônes. »