Page:Blémont - Portraits sans modèles, 1879.djvu/16

Cette page n’a pas encore été corrigée

FRONTISPICE. Ou calmant mon agonie, M'ont, loin des sentiers battus, Fait savourer l'harmonie Des impeccables vertus.

Réelles ou mensongères , J' ai fixé ces visions, Qui s'envolent plus légères Que les fuyants alcyons ;

Pourtant il n'en est aucune Que l'on puisse, en vérité, Sous le soleil ou la lune Revoir l'hiver ou l'été :

A toutes ces filles d'Eve J'ai mêlé sans y penser Mon âme, où toujours le rêve S’éveille au chant du baiser.