de Bizet. Il en fut ainsi pendant les mois de mars, d’avril et de mai. Bizet partit pour la campagne, attristé, mais non découragé. Il était de nature énergique et il avait en lui-même une légitime confiance. » On remarquera, — Bizet qui était encore à Paris avait pu s’en rendre compte, — que la pièce s’était relevée après la première représentation. Ludovic Halévy le constate, et c’était encore, du reste, l’opinion de la principale interprète. M. Arthur Pougin a écrit dans le Ménestrel[1] un article intitulé La légende de la chute de Carmen et la mort de Bizet. Or, voici ce qu’on y trouve : « Oui certainement, Me Galli-Marié a raison, et il faudrait en finir une bonne fois avec cette légende bête et inexacte de la chute de Carmen qui aurait causé la mort de Bizet… Je n’ai jamais cessé de protester, pour ma part, contre cette sottise, et j’estime qu’il est bon et utile de rétablir les faits. C’est ce que Me Galli-Marié a fait récemment, dans une conversation avec un de nos confrères de province, M. Bernard, rédacteur
- ↑ Année 1903, p. 53.