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duction d'un mouvement large; puis, c'était une fugue avec la coda sur ces mots: «Certes, je vais venir.» Je fus stupéfait du caractère élevé et de la difficulté de ce morceau. Alors Bizet m'expliqua que l'orphéon belge marchait dans une voie complètement opposée à celle que suivait l'orphéon français, et que ce chœur serait fort bien exécuté. Il n'est sans doute pas gravé, car il ne figure pas au catalogue des œuvres complètes dressé par M. Pigot à la fin de son ouvrage sur Bizet. On devrait rechercher le manuscrit. Malheureusement, je ne me rappelle pas à l'orphéon de quelle ville de Belgique il était destiné. J'ai une vague idée que ce n'était pas Bruxelles, mais je ne puis rien affirmer[1].

Le Scherzo de Roma est également une des premières composition de lui qu'il m'ait jouées, peut-être la première. C'était au Vésinet. Primitivement, il avait envoyé ce Scherzo de Rome

  1. Dans une lettre à M. Paul Lacombe, il loue «les trois grandes sociétés belges» de Bruxelles, d'Anvers et de Liége. Il y a là une indication précieuse. Voir Hugues Imbert, Portraits et Études, p. 176.