récit de Paddock. C’est inutile.— Tout le reste du récit est très bon d’intention. Cela ne sort pas assez encore, mais c’est juste ; il y a de l’émotion.
3º J’aurais voulu enchaîner :
« D’ailleurs, son souvenir me suivrait en tous lieux » avec la romance. Cette ritournelle refroidit. Voyez la coupure que je vous propose.
4º Le motif de la romance est joli, quoiqu’un peu court. En procédant ainsi par petits fragments de phrases, vous ne pouvez arriver à un véritable effet.— Voyez les longues phrases de Rossini, de Meyerbeer, de Wagner et quelquefois de Gounod. Voyez le duo d'Hamlet : « Doute de la lumière. » — « Celle qui prit ma vie » est d’un accent juste. « Car ma bouche ravie » est meilleur, mais ce qui est réellement bien, c’est « Myrrha, Myrrha ! » Il y a là une expression contemplative, naïve, presque enfantine qui est vraie. C’est bon ! — J’ai fait dans votre harmonie quelques légers changements que vous approuverez, je crois.
Allons, courage ! Marchez, marchez ; à la fin de la Coupe, vous aurez, j’en suis sûr, avancé d’un