Le deuxième acte est charmant.— Le troisième renferme de très bonnes choses. Il est difficile de savoir d’avance ce qu’on fera de ce poème. La fantaisie doit tout dominer.
Allez ; c’est bien compris, mais attention à Myrrha. Soignez son entrée. Tout en laissant dominer l’amour d’Yorick, il faudrait là un dialogue, poser les deux caractères à l’orchestre.— Vous me comprenez.
Il est de plus en plus probable que je ne ferai pas le concours.— Perrin[1] est très empoigné par le poème de Leroy. Il y a des chances pour que cette affaire soit réglée d’ici deux mois, à moins que Verdi ! … mais Perrin est très réellement bien disposé… Je le sais de source certaine. Si la pièce écrite donne ce que le scénario promet, il recevra la pièce avec enthousiasme. Il m’a recommandé de ne pas m’engager avec ces messieurs, et, d’un autre côté, a prié ces messieurs de ne rien conclure avec moi, tout en leur laissant supposer que je serai leur musicien. Du reste, je sais qu’il veut avoir la responsabilité
- ↑ Émile Perrin, alors directeur de l’Opéra.