plus. N’oubliez pas vos oeuvres. Je salue tous les vôtres et vous serre cordialement la main. »
Tolstoï répondit sans doute favorablement, puisque, quelques jours plus tard, il reçut cette autre lettre de Tourgueniev :
« Très cher Léon Nicolaiévitch. J’ai reçu votre lettre hier, et me réjouis de votre prochaine visite, ainsi que de ce que vous dites de vos sentiments pour moi. Ces sentiments sont beaux parce qu’ils sont réciproques. J’espère que le voyage de la comtesse s’effectuera bien, et que votre santé sera bientôt rétablie. Prévenez-nous du jour et de l’heure de votre arrivée à Mtensk, pour envoyer des chevaux, et n’oubliez pas d’apporter les œuvres promises. Je vous serre la main. »
Le 3 juillet, Tolstoï inscrit dans son journal.
« Je ne puis vaincre la maladie, la faiblesse, la paresse, la tristesse. L’activité est nécessaire. Le but : l’éclairement, la perfection et l’union. L’éclairement, je puis le diriger sur les autres, la perfection, sur moi, l’union avec les éclairés et les perfectionnés. »
« 6 juillet. Conversation avec K. V. S. et J. M. La révolution économique ce n’est pas ce qui peut être, mais ce qui ne peut ne pas être. C’est extraordinaire qu’elle ne soit pas. »
Le 9 juillet, Tolstoï, exécutant sa promesse, partit pour Spasskoié, chez Tourgueniev. Nous trouvons la narration de cette visite dans l’ouvrage de P. A. Sergueienko : Tourgueniev et Tolstoï.
« Au reçu du télégramme annonçant l’arrivée de Tolstoï, Tourgueniev donna des ordres pour l’en-