la cour qu’on organisait alors et auquel j’étais invité[1] ».
Le 12 mars la paix était signée, circonstance qui facilita à Tolstoï l’obtention d’un congé :
Pendant cet hiver il termina les œuvres suivantes : la Tourmente, les deux Hussards, Une rencontre au détachement et la Matinée d’un seigneur.
Léon Nikolaievitch était déjà forcé de donner ses œuvres à trois revues. Ainsi les deux premières de ces nouvelles parurent dans le Sovremennik, la troisième dans la Bibliothèque de Lecture et la quatrième dans les Annales de la Patrie.
À cette époque, Léon Nikolaievitch écrivit entre autres à sa tante Tatiana Alexandrovna :
« J’ai terminé mes Deux hussards (une nouvelle) et je n’ai commencé rien de nouveau.
« Tourgueniev est parti et je sens maintenant que je l’aimais beaucoup, malgré que nous nous querellions. De sorte que parfois je m’ennuie horriblement. »
On voit par ces lignes que Tolstoï passait par des hésitations perpétuelles relativement à Tourgueniev.
La vie à Pétersbourg ne satisfaisait pas Tolstoï. Peu après son arrivée, il commença des démarches pour obtenir sa retraite et se mit à se préparer pour partir à l’étranger.
- ↑ Des notes mises à ma disposition, en brouillon, et non corrigées. P. B.