relations personnelles avec les pédagogues célèbres, par des exercices pratiques dans diverses écoles. Se sentant prêt, avec une nouvelle ardeur, pour la troisième fois il se remit à l’œuvre pédagogique et la mena à une hauteur remarquable.
Voici comment il raconte lui-même, dans un de ses articles pédagogiques, ses tentatives et ses préparatifs pour l’œuvre scolaire.
« Il y a quinze ans[1], quand je me mis à l’œuvre de l’instruction du peuple, sans aucune théorie préconçue, n’ayant que le seul désir d’aider directement à cette œuvre, étant le maître dans mon école, je me heurtai aussitôt à deux questions :
« Que faut-il enseigner ? et comment l’enseigner ? »
« … Parmi les gens qui s’intéressent à l’instruction, il existe, comme autrefois, les plus grandes divergences. À cette époque, comme maintenant, les uns, en réponse à la question : Que faut-il enseigner ? disaient qu’en dehors de la lecture et de l’écriture les connaissances les plus utiles à l’école primaire sont les sciences naturelles. D’autres disaient, et disent encore aujourd’hui, que cette étude n’est pas nécessaire, qu’elle est même nuisible ; autrefois, comme aujourd’hui, les uns proposaient l’histoire, la géographie, les autres niaient leur utilité ; ceux-ci proposaient la langue slave, la grammaire, l’instruction religieuse, ceux-là les tenaient pour inutiles et attribuaient l’importance
- ↑ L’article que nous citons date de 1876, et par conséquent se rapporte aux années soixante.