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LÉON TOLSTOÏ

trouve pas. Si tu la reçois, réponds tout de suite pour me faire savoir où vous partez et passerez l’automne. Voilà le principal. Mon adresse, en attendant, toujours Soden, car je ne sais pas moi-même où je partirai en quittant ici.

« On me prescrit le raisin et le bon climat, et il n’y a ni l’un ni l’autre nulle part en Europe.

« Ma sœur te salue.
« Tout à toi : n. tolstoï. »

Mais voilà que de Soden commencent à arriver de tristes nouvelles.

N.-N. Tolstoï a passé agréablement quelques semaines dans un bel endroit, en société de sa sœur avec ses enfants et de son frère Serge, mais sa santé n’est pas rétablie.

Le 6 août, Serge Nikolaievitch repartit en Russie et il en profita pour passer à Kissingen afin de voir son frère Léon et lui dire quelles inquiétudes présentait la santé de Nicolas. Trois jours plus tard, le même jour que Serge Nikolaievitch se mettait en route pour la Russie, Nicolas arrivait à Kissingen. La sœur et ses enfants étaient restés à Soden pour terminer la cure.

Nicolas Nikolaievitch ne resta pas longtemps à Kissingen et retourna bientôt à Soden, tandis que Léon Nikolaievitch restait quelque temps dans le Hartz, jouissant de la nature et consacrant ses loisirs à la lecture.

Enfin le 26 avril, il arriva à Soden. Là tout était