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VIE ET ŒUVRE

tenant, je me repose. Ma sœur est aussi à Soden ; elle y restera quatre semaines. Mon adresse à Soden, près de Francfort-sur-le-Mein, maison Landlust, etc.

« Ma santé est meilleure, mais pas excellente. Il me semble qu’on peut dire à peu près la même chose de ton exploitation. Au nom de Dieu, écris comment va l’exploitation : quels sont tes plans, etc. Léon est à Kissingen. Serge était avec moi à Soden, il a perdu à la roulette et repart en Russie. Il sera probablement chez lui.

« Tout à toi.

« n. tolstoï. »

« Je ne sais comment vous remercier, Daria Alexandrovna (la femme de Diakov), pour votre post-scriptum. Alors vous n’avez pas oublié votre voisin ? Comment allez-vous ? Comment la santé de Marie ? J’espère que nous nous verrons cette année. Et j’y songe avec plaisir. Écrivez-moi quand vous serez à l’étranger, où ; je partirai aussitôt. Ma sœur est aussi à Soden et me prie de la rappeler à votre souvenir. Nous maudissons le temps. Imaginez qu’il n’y a point eu d’été, tout le temps le froid, la pluie, le vent. Et c’est non seulement à Soden, mais dans toute l’Europe. Mais que cela ne vous effraie point. Venez et apportez-nous le beau temps.

« Avec respect, votre tout dévoué.

« n. tolstoï. »

« Je crains, cher Diakov, que cette lettre ne vous