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VIE ET ŒUVRE

Sur le papier c’était très bien,
Mais on oublia les ravins
Et il fallait les traverser. (bis)
Les princes et les comtes sont partis,
Et derrière eux les topographes,
Sur une grande redoute… (bis)
Le prince dit : « Va, Liprandi ! »
Et Liprandi : « Non, attendez,
« Ma foi je n’irai pas ! (bis)
« Là-bas il ne faut pas d’homme d’esprit
« Envoie donc là-bas Read,
« Et moi je regarderai ! » (bis)
On l’envoie. Read tout simplement
Nous conduit tout droit vers le pont.
« Eh bien ! Hourra ! » (bis)
Martenaü le suppliait
D’attendre la réserve :
« Non, qu’ils marchent ! » (bis)
Hourra ! Nous le criâmes.
Mais les réserves n’arrivèrent pas à temps.
« Quelqu’un prit fausse route ! (bis)
Le général Belevtzov
Brandissait fortement le drapeau
Mais sans utilité ! (bis)
Sur les hauteurs de Fédukhine
Trois compagnies seulement arrivèrent.
Et c’étaient des régiments mis en marche. (bis)
Notre armée n’était pas grande
Les Français étaient trois fois plus nombreux,
Avec d’énormes renforts. (bis)
On espérait qu’à notre secours
Une colonne quitterait la garnison.
On a donné le signal ! (bis)
Et là-bas le général Saken
Lisait sans répit les Acathistes
À Notre-Dame. (bis)
Et nous dûmes reculer

· · · · · · · · · · · · · · · · · · · · [1]

  1. Ici une expression ordurière, populaire, omise même dans
    l’édition d’Herzen.