Page:Biriukov - Léon Tolstoï, vie et oeuvre 1.djvu/225

Cette page a été validée par deux contributeurs.
175
VIE ET ŒUVRE
Gogol (les Âmes mortes)
Tourgueniev (le Journal d’un chasseur)
Droujinine (Pollenka Saxe)
Grigorovitch (Anton Géromika)
très grande.
Dickens (David Copperfield) considérable.
Lermontov (Un héros de notre temps. Tamagne) trés grande.
Prescott (la Conquête du Mexique) grande.

À côté de cela, Léon Nikolaievitch ressentait l’influence très pénible des conditions auxquelles le soumettait sa vie de gentilhomme. L’une de ces conditions était ce qu’on appelle « le comme il faut ». Il consacre à la description de cette influence un chapitre entier de la Jeunesse. Nous ne citerons que l’essentiel :

« … Maintenant je sens la nécessité de consacrer un chapitre entier à cette conception qui dans ma vie, fut l’un des plus funestes mensonges inspirés par l’éducation et la société.

« Ma classification principale et préférée, à l’époque que je décris, comprenait deux grands groupes : celui des hommes comme il faut et celui des hommes non comme il faut. Le deuxième groupe se subdivisait ainsi : les hommes non comme il faut, proprement dits, et « la plèbe ». J’estimais beaucoup les hommes comme il faut, et je croyais digne d’avoir avec eux des relations d’égalité ; je