et de tout bien, et des larmes d’une joie non satisfaite, mais émues, se montraient dans mes yeux.
« Et toujours j’étais seul, et toujours il me semblait que cette nature mystérieuse, majestueuse, et cette lune qui s’arrêtait sur un endroit haut, indéfini du ciel bleu clair et qui, en même temps, semblait remplir tout l’espace et moi-même, humble vermisseau déjà souillé de toutes les passions mesquines humaines, mais avec toute la force puissante et immense de l’amour, il me semblait en ce moment même que la nature, la lune et moi n’étions qu’un[1]. »
Il est intéressant de voir la liste des œuvres littéraires qui ont eu de l’influence sur Léon Nikolaievitch pendant cette période, c’est-à-dire approximativement de quatorze à vingt et un an, et qui ont contribué à sa conception du monde.
Œuvres | Degré d’influence | ||||
— | — | ||||
Évangile de Matthieu Sermon sur la montagne |
|
considérable. | |||
Sterne (le Voyage sentimental) | trés grande. | ||||
Rousseau (les Confessions, Émile) | considérable. | ||||
Rouseau (la Nouvelle Héloïse} Pouschkine (Eugène Oniéguine) Schiller (les Brigands) |
|
très grande. | |||
Gogol (le Manteau, la Perspective Nevsky, Vii) | grande. |
- ↑ Œuvres complètes du comte L.-N. Tolstoï. P.-V. Stock, éditeurs, tome ii, la Jeunesse, pp. 204-205.