LETTRE XVI
Me voici de nouveau dans une société élégante et
cultivée ; autour de moi, des voix harmonieuses et de
chers enfants doux et affectueux, dont les manières
attrayantes font de cette cabin un véritable intérieur
anglais. Oh ! Angleterre, avec tous tes défauts, je
t’aime toujours ! » et je puis dire en toute vérité :
« Partout où je porte mes pas, quels que soient les royaumes aperçus, mon cœur, fidèle à ses promesses, se tourne tendrement vers toi. »
Si ce cœur s’est un peu égaré dans les îles Sandwich, il revient maintenant à son pôle. L’un des avantages des voyages est que, s’ils détruisent beaucoup de préjugés contre les étrangers et leurs coutumes, ils vous apprennent à apprécier davantage tout ce qu’a de bon le foyer et, par-dessus tout, le calme et la pureté de la vie domestique en Angleterre. Ces réflexions sont imposées à mon esprit par les douces voix des enfants qui m’entourent, par les attentions et la tendresse