passa les dernières années de sa vie à Anvers ; car ce fut dans cette ville qu’il publia, en 1661 et 1662, les trois ouvrages ascétiques suivants : 1° Bloedighen Calvari-bergh oft bescheydelyck verhael van het ghene gheschiet is op den bergh van Calvarien, in het uyt-werken onser saligheyt, getrocken uyt de vier Evangelisten, eerst in het spaensch door P. Ludovicus de Palma ende nu door P. Nicasius Bonaert, beyde Priesters der Societyt Jesu. ’T Antwerpen, by Cornelis Woons, 1661 ; vol. in-12 de xxii-281-vii pag. L’année suivante Bonaert donna de cet opuscule une nouvelle édition revue et considérablement augmentée. Elle parut à Anvers, sous le titre suivant : Historie van de Passie Ons Heeren J. C, getrocken uyt de vier Evangelisten door den E. P. Ludovicus de Palma in het spaens. En overghestelt door den E. P. Nicasius Bonaert, beyde Priesters der S. J. Daer by is ook de maniere van de Passie te mediteren, en een kort begryp van het gene Christus heeft ghedaen ten tyde van de Goede Weke, opghedraegen aen die Jesus wenschen te beminnen. ’T Antwerpen, by Cornelis Woons, 1662 ; vol. in-12 de 473 pages sans les liminaires. — 2° Dryderhande tractaet : d’eerste van het ghebruyck en misbruyck van de H. Communie. T'weede, oeffeninghen ende meditatien tot bereydinghe van de H. Communie. T’derde, meditatien van het leven en doot van de alderheylighste Maghet Maria, ghetrocken uyt de spaensche handtschriften van den E. P. Ludovicus de Palma, door den E. P. Nicasius Bonaert beyde Priesters de Societeyt Jesu. ’T Antwerpen, by Cornelis Woons. Anno 1662, vol. in-12 de xxx-324-viii pages.
Aucun nécrologe de l’ordre n’indique l’année de la mort du P. Nicaise Bonaert.
Aug. et Al. de Backer, Bibliothèque des écrivains de la Compagnie de Jésus, t. III, p. 180.
BONAVENTURE DE BEAUMONT ou BELLOMONTANUS, poëte et théologien, ainsi nommé parce qu’il était originaire de cette ville. Il entra dans l’ordre des Capucins de la province Gallo-belge, fut successivement professeur de théologie et définiteur de sa province. Doué d’un grand talent oratoire, il excellait en outre dans la poésie latine, ainsi que le témoigne un poème de douze livres, écrit en vers héroïques et intitulé : La Vie de Notre-Seigneur. Ses biographes ne nous font pas connaître l’époque précise à laquelle il vivait.
Bern. a Bononia, Bibliotheca scriptorum Capucinorum, p. 52. — Joannes a S. Antonio, Bibliotheca universa Franciscana, t. I, p. 226.
BONAVENTURE DE BRUXELLES, écrivain ecclésiastique, né à Bruxelles. xvie - XVIIe siècle. Voir Speeckaert (Bonaventure).
BONAVENTURE (Nicolas-Melchiade), homme de loi et magistrat, né à Thionville (France) le 10 février 1753[1], naturalisé Belge par Joseph II, le 20 novembre 1782, mort à Jette, près de Bruxelles, le 24 avril 1831. Ayant perdu son père, Bonaventure vint aux Pays-Bas; il fit ses études à l’Université de Louvain, y prit le degré de licence, et alla s’établir à Tournai, où il fut reçu avocat en 1775. La place de conseiller pensionnaire des échevinages ou de troisième pensionnaire de la ville étant devenue vacante, les consaux la lui conférèrent le 26 juin 1787. Pendant la révolution de 1790, les nouveaux magistrats que le peuple de Tournai avait choisis le députèrent plusieurs fois à Bruxelles, notamment pour assister au congrès extraordinaire convoqué le 24 septembre et qui devait délibérer sur une note des trois puissances médiatrices invitant les Belges à consentir à une suspension d’armes ; puis au congrès par renforcement qui se tint le 17 octobre, au sujet d’une nouvelle note de ces puissances, et enfin à l’assemblée des États généraux du 13 novembre, où il s’agissait de décider si les Belges accepteraient les conditions proposées par les médiateurs, ou s’ils pousseraient la résistance jusqu’au bout. On
- ↑ Dans la Biographie universelle publiée à Bruxelles, en 1843, on fait naître Bonaventure le 7 octobre 1751. La date que nous donnons est celle qui est consignée dans l’Almanach du département de la Dyle de 1811, p. 123, à côté du nom de Bonaventure, comme membre du collége électoral de ce département. Elle est d’accord, d’ailleurs, avec l’épitaphe placée au cimetière de Jette et d’après laquelle Bonaventure est mort à l’âge de soixante-dix-sept ans.