Page:Biographie nationale de Belgique - Tome 12.djvu/126

Cette page n’a pas encore été corrigée

statuitur, et quam multœ lateant in Genethliaca Arabum doctrina vanitates inrolutœ. Contra calumniatores artis astrologie, eosque qui prœdictionem penitus nullam ferunt vel ultra fas hominis moliuntur. Hambourg, Philippe de Ohr, pour Abraham Kretzer, 1597; in-4o.

Dr Victor Jacques.

Bulletin du bibliophile belge, 1849, p. 406. — Nouvelle biographie générale. — Moller, Cimbria litterata, t. II. p. 479. — Sweertius, Athenœ belgicœ, p. 333. — Valère André, Bibliotheca belgica, p. 361.


LINDULPHE, Ludolphe, Londulphe ou Lendulf, fils d’Albert, comte de Verdun, fut élevé au siège épiscopal de Tournai et de Noyon après la mort de l’évêque Hadulphe ou Radulphe, en 966 d’après Cousin, en 979 selon Gazet, mais vraisemblablement vers 975. On rapporte qu’il augmenta les biens de l’église de Noyon, et qu’il éleva à Gand le corps de saint Landoalde, en 982. Par une bulle du mois de mai 988, le pape Jean XVI confirma Lindulphe, évêque des Noyonnais, des Tournaisiens et des Flamands, dans la possession de sa juridiction et de ses droits de battre monnaie, de percevoir le tonlieu, etc., à Tournai, et dans un grand nombre d’églises de Flandre et du Tournaisis. Tels sont les seuls faits que l’on connaisse de la vie de cet évêque qui, selon certains auteurs, aurait gouverné dix-huit ans, ce qui paraît inadmissible, Gazet dit que l’évêque Lindulphe mourut vers 990. Il est certain que ses funérailles eurent lieu à Noyon et qu’on l’inhuma dans l’église cathédrale de cette ville, en face de l’autel du Sauveur.

Léop. Devillers.

Buzelin, Ann. Gallo-Flandriœ, p. 445. — Le Vasseur, Histoire de Noyon, p. 733. — Cousin, Histoire de Tournay, t. III, p. 43 et suiv. — Gazet, Histoire eccles. du Pays-Bas, p. 248. — Le Maistre d’Anstaing, Recherches sur l’histoire et l'architecture de l’eglise cathédrale de Tournai, t. II, p. 33.


LINGE (Abraham VAN), peintre sur verre, flamand de naissance. Il vécut longtemps en Angleterre et florissait sous le règne de Charles Ier, qui lui octroya des lettres de franchise. Il était probablement fils ou frère de Bernard van Lingne, qui s’était déjà distingué dans le même art. Après lui, la peinture sur verre ne suscita plus aucun talent en Grande-Bretagne jusqu’à Henry Giles de York, à la fin du xviie siècle. Ses œuvres, qui sont nombreuses et de grande dimension, sont presque toutes en Angleterre. Parmi les plus estimées, on cite : Jonas ; la Destruction de Sodome et Gomorrhe ; Jésus parmi les Docteurs, dans la Christ-Church, à Oxford ; ces trois vitraux sont datés de 1631, 1634 et 1640. — Philippe et la Circoncision, à Balliol, avec la date de 1637. — Une fenêtre à Hatfield et à Wroxton. — Les peintures sur verre de lord Guilfort, dans l’Oxford-Shire. — La Résurrection du Christ, dans le Queens-College, peinte en 1635. — Les vitraux exécutés, en 1641, à l’University-College et dans la Lincolns-Inn-Capel. — Une fenêtre dans la Peter-House, à Cambridge. Abraham van Linge quitta ensuite l’Angleterre ; on ignore la date de sa mort.

Emile Van Arenbergh.

Fiorillo, Geschichte der Mahlerey in Grossbritannien (Gottingue, 1808), p. 289. — Gessert, Geschichte der Glasmalerei (Stuttgart, 1839), p. 230. — Nagler, Neues allgem. Künstler Lexicon, t. VII. p. 540. — Kramm, Levens en werken der holl. en vl. kunstschilders, etc., t. III, p. 986.


LINGE (Bernard VAN), peintre sur verre, Flamand comme Abraham van Linge, et probablement fils ou frère de ce dernier. Il semble s’être établi en Angleterre, sous le règne de Jacques Ier. L’art introduit par cet artiste fit école en Angleterre. La plus ancienne œuvre qu’on connaisse de Bernard van Linge se trouve au Wadham College ; elle représente l’histoire du Christ et porte l’inscription suivante : Hœc fenestra ornata est sumptibus Domini Johannis Strangwayes, militis, unius ex cohœredihus fundatoris. Berhard van Ling fecit 1622. Suivant une tradition qui paraît exagérée, ce travail coûta 1,200 livres sterling. Peut-être faut-il comprendre dans ce prix diverses autres compositions qui ornaient cet établissement, et qui portaient la date de 1616. On attribue également au pinceau de cet artiste les sept vitraux du Lincoln Collège, don de l’archevêque Williams ;