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sième Adrien, nommé Ferdinand et frère des précédents, fut professeur de chant à Paris, au commencement de ce siècle, et y composa quelques pièces détachées pour le chant.

F.-J. Fétis.

ÆGIDIANUS (André), poëte, né à Gand, en 1586, mort en 1606. Voir Gillis (André).

ÆGIDII (Jacques), commentateur. xve siècle. Voir Gillis (Jacques).

ÆGIDIUS (Gabriel), écrivain moraliste, né en Flandre au xviie siècle. On ignore le lieu de naissance de Gabriel Ægidius, qui probablement, comme beaucoup de ses homonymes, portait le nom flamand de Gillis. Il paraît s’être adonné tout particulièrement à l’étude de la morale et de la philosophie. Deux de ses ouvrages ont été publiés ; en voici les titres : 1o Specimen moralis christianœ et moralis diabolicœ in praxi. Brux., 1675 ; Romæ, 1680 ; in-8o. 2o De Philosophia universa de microcosmo. Antwerp., 1667 ; in-8o.

Bon de Saint-Genois.

ÆGIDIUS (Pierre), jurisconsulte, né à Anvers, en 1486, mort en 1533. Voir Gillis (Pierre).

ÆGIDIUS A GANDAVO, philosophe, physicien, né à Gand. xiiie siècle. Voir Gilles de Gand.

ÆGIDIUS A LESSINA, polygraphe, né à Lessines, vers 1230, mort en 1270. Voir Gilles de Lessines.

ÆGIDIUS AUREÆ VALLIS, hagiographe, historien, né à Liége, mort en 1248. Voir Gilles d’Orval.

ÆGIDIUS CANTOR. xive siècle. Voir Gilles de Leeuw.

ÆGIDIUS DE ASPERO MONTE, recteur de l’Université de Paris, vivait en 1382. Voir Gilles d’Aspremont.

ÆGIDIUS DE DAMMIS, écrivain ecclésiastique, né à Damme, mort en 1463. Voir Gilles de Damme.

ÆGIDIUS DE ROYA, abbé des Dunes, chroniqueur, décédé en 1478. Voir Gilles de Roye.

AELBROECK (Jean-Louis VAN), né à Sotteghem, le 31 octobre 1755, mort à Gand, le 29 octobre 1846, fut un des meilleurs agronomes de ce siècle. Il acquit une grande réputation, même à l’étranger, par la publication, en 1823, d’un ouvrage sur l’agriculture pratique des Flandres. Ce mémoire est divisé en six dialogues, où les différents travaux d’une exploitation agricole sont soigneusement décrits. L’article sur l’assolement des terres est traité avec une grande clarté ; il a servi de guide aux agriculteurs des pays voisins, qui adoptèrent ce système en remplacement de celui des jachères encore en usage dans plusieurs localités. Ce fut à l’occasion d’un concours ouvert par la Société royale d’Agriculture de Londres, en 1818, que Van Aelbroeck écrivit ce traité. D’après les conditions du programme, le jugement devait paraître vers le 20 mai 1821 ; mais déjà avant cette époque, la société était dissoute et les mémoires, au nombre de sept, ne furent ni jugés ni publiés. Malgré cette contrariété, Van Aelbroeck fit imprimer son ouvrage que le public accueillit avec faveur. Il porte pour titre : Werkdadige Landbouwkunst der Vlamingen, verhandeld in zes zamenspraken. Gent, 1823 ; in-8o, 320 pages et 19 planches. La traduction française de Wallez parut en 1830 : l’Agriculture pratique des Flandres. Paris, Huzard ; in-8o. Van Aelbroeck est l’auteur de plusieurs ouvrages de moindre importance, mais présentant, même aujourd’hui, quelque intérêt, à cause des sujets qui y sont traités. En 1817, lors des grandes inondations qui affligèrent les Flandres, il fut nommé membre de la commission chargée de rechercher les moyens les plus propres à empêcher ces sinistres. Ce fut en cette qualité qu’à la demande des principaux propriétaires du pays, il adressa aux états provinciaux un mémoire, intitulé : Memorie nopende de oorzaken der geweldige overstroomingen en stilstand der wateren op de meirschen en leege landen, gelegen langs de Leye, Opper- en Nederschelde, gedurende de jaren 1816 en 1817 ; enz. Gent, by De Busscher en zoon, 1817 ; in-8o, 34 pages et 5 annexes, en tout 42 pages[1]. Aux inondations

  1. « Mémoire sur les causes des inondations extraordinaires et du séjour des eaux sur les prairies et les terres basses, situées le long de la Lys, du bas et du haut Escaut, pendant les années 1816 et 1817. »