vieux, peintre de fruits, de gibier, etc., vivait au xviie siècle. Entré, en 1598, comme élève dans l’atelier d’Arnold van Laeck, à Anvers, il fut reçu franc-maître de la corporation de Saint-Luc, en 1611. On trouve inscrits sur les registres de l’église de Saint-Jacques, à Anvers, un Alex. Adriaensen, né en 1576, et un Alex. Adriaenssens, né en 1587. On ne sait point lequel des deux a été le peintre. Il apportait une grande précision à l’exécution de ses tableaux, qui malheureusement sont tournés au noir.
ADRIAENSSENS (Alexandre), le jeune, peintre, né à Anvers en 1625, mort en 1685. Cet artiste, doué d’un talent remarquable pour reproduire les bas-reliefs, les fleurs, les fruits, les poissons, brillait par un coloris d’une admirable transparence, un clair-obscur habile, et il savait donner à ses compositions un véritable cachet de grandeur. On trouve de ses tableaux dans les musées de Madrid et de Berlin. La plupart de ses œuvres sont signées et datées. Il a surtout excellé dans la reproduction du poisson dépecé. Les tableaux qu’il a peints dans ce genre sont recherchés.
ADRIAENSSENS (Renier), peintre et graveur, mort en 1723. Le lieu et la date de sa naissance sont inconnus. Cet artiste peignit l’histoire et le portrait, le plus souvent sur verre, à l’huile. En 1702, il fut nommé doyen de la corporation de Saint-Luc, mais il se libéra de ce service. Il est aussi connu comme graveur. Jusqu’à présent, on ne cite aucun de ses ouvrages en peinture.
ADRIAENSSENS. Plusieurs autres peintres ont porté ce nom et ont acquis plus ou moins de réputation. Voici ceux sur le compte desquels on possède quelques renseignements. — Antoine, le vieux, vivait au xvie siècle ; il fut reçu dans l’atelier de Jean de Beer, à Anvers, en 1510. — Antoine, le jeune, vivait au xviie siècle ; élève de Henri van Balen, en 1606, et reçu franc-maître de Saint-Luc en 1615, à Anvers. — Gaspard, mort à Anvers en 1632 ; reçu franc-maître de Saint-Luc, dans la même ville, en 1620. — Jean, le vieux, vivait à Anvers au xviie siècle ; reçu franc-maître de Saint-Luc en 1622. — Jean, le jeune, vivait à Anvers au xviie siècle. — Nicolas vivait à Anvers au xvie siècle ; reçu franc-maître de Saint-Luc en 1561. On le surnommait Dondari.
On rencontre dans les ventes beaucoup de tableaux portant le nom d’Adriaenssens, sans prenom ou avec des indications insuffisantes. Comme la plupart de ces tableaux représentent des sujets de nature morte, il se pourrait que tous les Adriaenssens que nous venons de nommer fussent les membres d’une même famille où ce genre de peinture était une tradition.
ADRIANI (Adr.), écrivain ecclésiastique, né à Anvers, en 1530, mort en 1581. Voir Adriaenssens (Adr.).
ADRIANO, musicien, né à Roulers vers 1490, mort en 1563. Voir Willaert (Adrien).
ADRIANSEN (Emmanuel), luthiste fort habile, né à Anvers, vécut dans la seconde moitié du xvie siècle. Aux titres de ses ouvrages, son nom est latinisé en celui de Hadrianus[1] ; mais ses épitres dédicatoires sont signées Emanuel Adriansen et non Adrianssens, comme on l’a quelquefois écrit. Cet artiste a publié deux suites de pièces pour un, deux, trois et quatre luths, à quatre et cinq parties, lesquelles sont arrangées d’après des compositions de Cyprien de Rore, Roland de Lassus, Jachet de Berchem, Jacques de Waet, Philippe de Mons, Noé Faignent, Hubert Waelrant, Palestrina, Ferretti, Gabrieli, Gastoldi et Alexandre Striggio. Ces recueils ont pour titre : Pratum musicum longe amœnissimum, cujus spatiosissimo eoque jucundissimo ambitu (prœter varii generis axiomata seu phantasias) comprehenduntur… omnia ad testudinis tabulaturam fideliter redacta, per id genus musices experientissimum artificem Emannuelem[2] Hadrianum[3] Antverpiensem. Antv., Pet. Phalesius,1584 ; in-fol. Ibid., 1592. Une troisième édition a été publiée par P. Phalèse, à Anvers, en 1600 ; in-fol. Mon exemplaire est de cette édition. Dans sa dédicace à Balthasar de Robiano, bourgeois et marchand d’Anvers, Adriansen dit qu’il a fait une étude approfondie de
