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François, Père et Général de son Ordre, qui était si rude à son corps, qu’il appelait son âne, et qui ne respirait qu’une très grande austérité, fût néanmoins si doux en son gouvernement qu’il aima mieux quitter le Généralat que sa douceur dans le gouvernement de son ordre ? On lit dans ses Opuscules que quand les Gardiens lui demandaient le moyen de bien gouverner, il leur donnait ces maximes :
I. Soyez médecin et non pas bourreau : Esto medicus et non carnifex ; c’est-à-dire remédiez aux fautes de vos sujets avec douceur paternelle, et jamais avec rigueur et châtiments indignes de votre paternité.
II. Le vrai gouvernement consiste en cinq mots : veiller, aimer, porter, pardonner, et paître de bonne pâture et de la douce doctrine de Jésus-Christ.
III. Le vrai Provincial doit être
