« Demande. As-tu jamais vécu sur la terre ?
« Réponse. Non.
« Demande. Vivras-tu ?
« Réponse. Oui.
« Demande. Quand ?
« Réponse. Dans six ans.
« Demande. Pourquoi t’entretiens-tu avec moi ?
« Réponse. E if Clelia e l.
« L’auteur interprète ainsi : « I Clelia feel ». Moi, Clélia, je sens. Sur la demande si c’est là la solution :
« Réponse. E if Clelia e l 20.
« Demande. Est-ce vingt votre âge ?
« Réponse. ∞ (Elle était éternelle.)
« Demande. Alors 20 quoi ?
« Réponse. Mots.
« L’interrogatoire s’arrête ici et est remis au lendemain. L’auteur croit à ce moment qu’il est en relation avec un esprit au nom romantique qui s’incarnera dans six ans. Il est très agité, dort mal.
« L’interrogation est reprise, avec la même forme emphatique.
« Demande. Pourquoi me parles-tu ?
« Réponse. (Ligne ondulée.) L’écriture répète : Pourquoi me parles-tu ?
« M. A., sans se laisser déconcerter par cette répétition, la considère comme une réponse solennelle et d’un esprit pénétrant ; il examine les motifs de sa conduite, purifie sa pensée de tout alliage terrestre, et reprend :
« Demande. Pourquoi me réponds-tu ?
« Réponse (ligne ondulée). Pourquoi me réponds-tu ?
« Demande. Est-ce moi-même qui fais la réponse ?
« Réponse. Oui.
« Demande. Clélia est-elle présente ?
« Réponse. Non.
« Demande. Qui est donc ici ?