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Si l’on prend la courbe dynamographique du côté sensible et du côté anesthésique et si on les compare, on constate cette différence de longueur et, en même temps, la courbe du côté anesthésique est plus lisse, plus régulière : elle ne


Fig. 2. — Courbe dynamographique d’un sujet hystérique. Les trois figures sont des fragments d’un même tracé qui se lit de droite à gauche ; dans chaque figure, la courbe d’en haut appartient à la main sensible, et la courbe d’en bas appartient à la main anesthésique. La première de ces courbes est courte ; on ne la suit que sur la première et la seconde portion du tracé ; elle disparaît sur la troisième, où l’on ne voit plus que la ligne des abscisses ; de plus, elle est un peu tremblée et irrégulière, et dans sa première phase, elle s’élève assez haut. La courbe de la main anesthésique est plus longue ; après une ligne d’ascension lente, elle se développe presque probablement à la ligne des abscisses, et on la suit sur les trois portions du tracé, qu’elle parcourt deux fois avant de se confondre avec la ligne des abscisses. (Réduit au tiers.)



présente point de tremblement. C’est ce que montre bien la figure contenant deux courbes dynamographiques prises sur P. S., qui est anesthésique à droite ; en haut, est reproduite la courbe de contraction de la main gauche, sensible ; elle est courte et tremblée ; la courbe de contraction de la main droite, anesthésique, a été prise aussitôt après et avec