pitres sur la mémoire visuelle, la mémoire motrice et la mémoire verbale. Donnons, à titre d’exemple, une série de questions sur la mémoire motrice.
Quand vous vous souvenez d’une mélodie, observez-vous des modifications de votre respiration ? Votre larynx, vos lèvres ébauchent-ils des mouvements comme si vous chantier ? Vous est-il nécessaire de murmurer les sons pour vous les représenter nettement ?
Éprouvez-vous, en écoutant de la musique, une sensation de tension de l’organe vocal analogue à celle du chant ?
Vous est-il difficile de vous représenter les sons les plus aigus et les plus graves dont la reproduction dépasserait l’étendue de votre voix ?
Recourez-vous pour vous représenter la tonalité d’un morceau, la hauteur absolue d’une note, à l’effort que vous auriez à faire pour l’entonner ?
Recourez-vous aux souvenirs des mouvements nécessaires au chant ou à l’exécution pour retrouver les mélodies ? Sont-ce ces souvenirs moteurs qui éveillent vos images auditives ?
Inversement, l’audition mentale éveille-t-elle chez vous le sentiment de l’effort que vous auriez à faire pour chanter ou exécuter les airs remémorés ? Les murmurez-vous involontairement ?
Le souvenir des sensations musculaires associées au chant ou à l’exécution d’une œuvre persiste-t-il parfois quand le souvenir des sons s’est effacé ?
M. Stricker soutient qu’on ne peut se représenter