très analogue au pouls capillaire, mais les deux graphiques présentent cependant quelques différences ; le pouls capillaire a en général le sommet moins aigu, le dicrotisme moins accusé et placé moins bas sur la ligne de descente que dans le pouls radial.
La figure 22 permet d’en juger ; elle reproduit le pouls capillaire et le pouls radial pris simultanément sur la même main ; on voit que le pouls capillaire est, dans tous ses détails, plus émoussé que le pouls radial. Cette différence serait insignifiante si elle se reproduisait sur quelques tracés seulement, car on pourrait l’attribuer à une différence d’application des appareils, mais c’est une différence tout à fait constante.
Le pouls capillaire présente de bien grandes variétés de formes ; ces variétés dépendent d’une foule de causes, de l’heure de la journée, du repas, de la température, de l’état physique et moral de l’individu, et aussi de sa personnalité. Chaque personne a son pouls capillaire qui se distingue